À la fin de novembre, le monde célèbre Thanksgiving — cette fête américaine née d’un repas partagé, d’une récolte, d’un “merci” collectif. Ici, nous n’avons pas cette tradition, et pourtant… la gratitude, elle, n’a pas de frontières.
Dire merci, c’est reconnaître la lumière, même dans les jours gris. C’est savoir s’émerveiller encore — du thé chaud du matin, d’un message reçu, d’une main posée sur l’épaule, d’un coucher de soleil qui persiste un peu plus longtemps. C’est un art simple et puissant : celui de voir ce qui est là, plutôt que ce qui manque.
La gratitude n’efface pas les épreuves, mais elle change le regard. Elle transforme le “pourquoi moi” en “merci quand même”. Elle ouvre une porte, là où tout semblait fermé.
Alors en ce 27 novembre, que vous célébriez Thanksgiving ou non, prenez un instant pour dire merci. Pas un merci poli, mais un vrai : celui du cœur. Un merci pour le souffle, pour les liens, pour la beauté fragile du présent. C’est dans ce mot-là que commence la paix.