Être seul n’est pas être vide

Journée internationale des célibataires

Aujourd’hui, c’est la Journée internationale des célibataires. Une date qui fait sourire certains, soupirer d’autres — mais qui, au fond, nous invite à réfléchir à la place que l’on accorde à la solitude dans nos vies. Qu’elle soit choisie ou traversée, la solitude n’est pas forcément un manque. Parfois, c’est un espace de liberté, d’exploration et de recentrage.

Il y a des moments où la vie nous conduit vers ce tête-à-tête avec nous-mêmes. Pas toujours facile, certes, mais souvent salutaire. On se découvre autrement, sans se définir à travers le regard d’un autre. On apprend à se plaire, à s’écouter, à se reconstruire aussi, quand un lien s’est défait.

Être seul, ce n’est pas être vide : c’est être plein de soi. C’est redécouvrir ce qui nous nourrit, ce qui apaise, ce qui relie. C’est réapprendre la tendresse envers soi-même, comme on apprivoise un cœur qu’on avait un peu oublié.

Et dans ce calme, quelque chose de doux se remet à circuler : un souffle, une intuition, une présence. Les guides, les âmes alliées, les proches invisibles s’approchent souvent quand on ralentit. Ils ne comblent pas le vide : ils rappellent la lumière. Ils nous aident à sentir que l’amour circule toujours — autrement.

La solitude n’est pas un exil. C’est un passage, parfois long, mais fécond. Un espace pour se retrouver, se recentrer, et rouvrir son cœur à la vie — sans attendre qu’un autre vienne le remplir.

Alors, si vous traversez ce temps-là, prenez-le comme un cocon. Allumez une bougie, écrivez, respirez, laissez le corps et l’âme se réparer. C’est dans ce silence plein de présence que l’on réapprend à s’aimer… et à vivre autrement.

🪶 Muriel – Atelier des Âmes

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